Paul Henri Dietrich d'Holbach : Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans

Holbach, un sacré personnage, non ? Ce philosophe, souvent rangé parmi les esprits les plus critiques de son temps, n’y va pas de main morte avec son "Essai sur l’art de ramper". Déjà rien que le titre, ça donne le ton. Ce n’est pas une simple réflexion sur la politique. Non, c’est un vrai manuel (ironiquement bien sûr) pour ceux qui savent se faire tout petits et jouer le jeu de la cour. Mais alors, de quoi il parle vraiment ?

Le ramper, c’est tout un art
Quand on parle de "ramper", on ne parle pas juste de courber l'échine. C'est bien plus subtil que ça ! C’est savoir naviguer entre flatterie et soumission, entre éloge et faux-semblant. Bref, un art de vivre pour ces courtisans qui faisaient la pluie et le beau temps dans les salons royaux.

- Flatterie et hypocrisie : Les deux armes maîtresses du courtisan modèle. Dire ce que le roi veut entendre, même si ça sonne faux, c’est le secret de leur réussite. 
- La soumission totale : Ne jamais faire de vagues. Toujours aller dans le sens du vent, même quand ça va à l’encontre de toute logique. 
- L'éloge exagérée : Faire passer un simple compliment pour une vérité absolue. 

Holbach tourne tout ça en ridicule avec une plume acide. Et franchement, on s’amuse à voir comment il démonte, une par une, ces attitudes grotesques.

Une critique acerbe de la société
L’essai n’est pas seulement une moquerie des courtisans. C’est un vrai coup de gueule contre la société de son époque. Holbach en avait marre de voir les plus puissants se plier à des règles absurdes juste pour garder leur rang. Ces règles, c’étaient des "courbettes" incessantes. Ça donnait une société complètement figée où personne n’osait plus rien dire.

- L’injustice : Les courtisans grimpaient les échelons non pas par leur talent, mais en étant les plus serviles. 
- La fausse loyauté : Tout le monde se proclamait fidèle à la couronne, mais dès qu’un vent contraire soufflait, ils retournaient leur veste.
- L’absence de mérite : Au lieu de mettre en avant ceux qui travaillaient vraiment, on récompensait ceux qui savaient ramper le mieux.

Holbach voulait clairement que ça change. Il rêvait d’une société où les valeurs comme la vérité et l’honnêteté priment. Mais pour lui, la réalité était bien plus sombre.

Un texte qui fait écho aujourd'hui
Quand on y pense bien, cet essai, il résonne encore aujourd'hui. Combien de fois on voit des gens réussir en entreprise non pas par leur compétence, mais parce qu’ils savent "jouer le jeu" ? Combien de fois on applaudit ceux qui maîtrisent l’art de la flatterie plutôt que ceux qui disent les choses comme elles sont ?

- La politique moderne : Entre promesses en l'air et discours polis, l’art de ramper n’a pas disparu.
- Les réseaux sociaux : Qui n’a jamais vu quelqu’un s’attirer les faveurs d’un groupe en s’écrasant devant les influenceurs ?
- Le milieu pro : Le lèche-bottes existe toujours. Ceux qui rampent bien montent souvent plus vite que les autres.

Conclusion : Holbach, un visionnaire
Holbach, avec son essai, il avait vu juste. Bien sûr, il exagère, il ironise, mais derrière l’humour, il y a une critique bien sentie de la société. Il se moque des courtisans, mais ce qu’il veut vraiment, c’est qu’on réfléchisse à la place des valeurs dans nos vies. En gros, un texte qui fait rire, mais qui fait surtout réfléchir.

Et vous, vous rampez ou vous restez debout ?

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‎📕 Titre : Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans

‎✍️ Auteur : Paul Henri Dietrich d'Holbach

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